La dernière séance avant la fin du monde

Ryuga a écrit:

J'avais un peu de temps hier et j'en ai profité pour le regarder.
J'ai vu la première version avec Patrick il y a au moins trente ans et j'ai presque tout oublié sauf que j'avais beaucoup aimé.

J'ai donc regardé cette version avec un regard nouveau. Alors, on est au niveau des expandables : scénario "nanar" mais action à gogo.

L'acteur principal joue fort bien et ils ont mis les moyens. J'étais très curieux de voir la prestation de McGregor qui s'en sort bien même si son rôle est hyper basique. Il se bat et ne dit pas grand chose.

En somme, si on veut de la bagarre "exagérée" et que l'on se débranche le cerveau, c'est vraiment sympa comme film. J'ai bien aimé.

Pour une fois, un film sur Amazon que j'ai envie de voir.

Mais, plot twist, malgré des milliers de personnes qui m'en ont dit que du bien et pour qui c'est culte, je n'ai jamais vu l'original.

Honte à moi.

Je crois que comme certains, je préfère cette série à John Wick.

Le 3 est moins bon que les premiers. Denzel ne peut plus trop masquer son âge et bouge vraiment très peu.
Pour contrebalancer, ils ont déplacé l'intrigue en Italie dans un village pittoresque filmé avec une photo bien sympa.
Ça n'a souvent aucun sens. Mais c'est jouissif.

Je crois que je regarde n'importe quel truc avec Denzel. Y a du chef-d'œuvre mais y a aussi pas mal de mouif. Mais ça se laisse toujours regarder.

En vrai, je suis pas sûr qu'il soit super sympa. À bientôt 70 ans, faut pas venir l'emmerder à mon avis. Pour moi, il reste un énorme star.

À noter que les fans d'Equalizer semblent être au rendez-vous à chaque puisque quand on regarde le box-office monde, inflation non comprise, c'est d'une régularité exemplaire :

The Equalizer (2014) :  192 millions
The Equalizer 2 (2018) : 190 millions
The Equalizer 3 (2023) : 191 millions

Qui dit mieux ?

Je continue de rentabiliser mon abonnement Canal+ avec des films où je me dis que j'ai vraiment bien fait de pas voir au cinéma.



Au niveau de la photo, des couleurs et du rendu de l'univers (pour le peu que je connaisse), j'ai trouvé ça vraiment très réussi.
Et Margot Robbie est clairement une des plus grandes nouvelles stars actuelles.

Mais c'est à peu près tout.

J'ai vraiment pas aimé.
Alors bien sûr, j'ai dû rater des références à la diégèse, aux jouets et autres winks faciles.
Mais je me suis ennuyé quasiment du début à la fin. C'est jamais drôle contrairement à ce que j'avais lu et entendu.
Ce qui m'a surpris, c'est que je me dis que c'est pas du tout un film pour les enfants.

Le plus gros problème à mon avis, c'est que les critiques sociétales formulées dans le film, tout du long, sur le patriarcat, les minorités et j'en passe, très très dans l'air du temps, sont présentées de manière grossière, écrites avec des gros sabots.
J'ai trouvé ça lourdingue et raté.
Vas-y que je te mets un fauteuil roulant et une grosse à un moment ou deux, comme s'il fallait oublier personne. Vas-y que je te namedrop les mots magiques type "appropriation culturelle"... Au secours.
Tout ça est cruellement pas subtil et consternant.

Cela dit, je pense que le film, au-delà de l'hommage à un jouet mythique dont j'ignore sûrement tout, restera un symbole de la mouvance actuelle. Je ne veux pas utiliser le mot «wokisme» car il ne veut à mon avis plus rien dire, à l'image du terme «gilets jaunes», mais vous voyez l'idée.
Ça dégouline de bonnes intentions totalement gâchées par une forme mielleuse sans nuance mais malheureusement, encore une fois, tellement dans l'air du temps.

Bref, c'est pas bien du tout.

J'ai failli pas le voir, mais son succès fait qu'il reste en salle longtemps.
D'ailleurs, il y avait pas mal de monde à la séance, même 5 ou 6 semaines après sa sortie.

J'ai beaucoup aimé.
Je trouve la production value complètement folle. Les costumes, les décors, c'est magnifique.
Énorme cast où tout le monde joue super bien, même 3 minutes pour certains guests.

Quelques scènes d'action vraiment d'anthologie. Je ne me suis pas ennuyé du tout.

J'avoue que je me souvenais plus trop de tout ce qui se passe dans le premier et de plus, toute la diégèse avec ses noms à coucher dehors et sa langue peu accessible font que je maîtrise pas tout. Mais ça s'apprécie quand même très bien.
Je pense savoir où l'auteur veut en venir et j'attends le troisième épisode avec impatience.

Je pense que revoir la trilogie d'affilé dans quelques années sera un vrai plaisir.

J'ai réussi à voir Voyage à Tokyo mais malheureusement, je n'aurai pas le temps d'en regarder d'autres avant qu'ils disparaissent de la plateforme.

Décrit comme le plus grand chef-d'œuvre du cinéma japonais, à côté des Sept Samouraïs, j'avoue que j'irais pas jusque là.

C'est un vieux film et ça se voit. Tout est en plan fixe, aucun zoom, pas de mouvement de caméra à part un travelling à un moment.
Les personnages se tournent lentement vers la caméra avant de parler...
Il faudrait que je compare à d'autres films de l'époque mais j'avais bien plus apprécié les Sept Samouraïs (que j'avais même trouvé génial) sorti 2 ans après.

Cela dit, une fois qu'on arrive à entrer dans le film, j'ai trouvé ça intéressant et assez poignant. La problématique centrale met du temps à apparaître mais une fois qu'on a compris où le réalisateur voulait en venir, on se laisse porter par l'histoire.
Une problématique toujours d'actualité et qui nous concerne tous : comment s'occuper des anciennes générations, des nos parents/grand-parents, quelle est leur place dans la société etc. ?
Pas simple.

En tout cas, ça m'a donné envie de voir les autres films d'Ozu.

Pas mieux :) (vous noterez la profondeur de l'analyse)

Je n'avais vu ce film, et presque 30 ans plus tard, cet affront est réparé. Il est dispo sur Canal.

J'ai trouvé que techniquement, c'était encore plus que solide.

Il y a 3 segments et je trouve toujours que c'est casse-gueule ce genre de films à sketches.
Un peu déçu par le dernier, le plus court, réalisé par Ôtomo.

Le premier, où Satoshi Kon a participé, est sûrement le meilleur.

Je ne savais pas que le second morceau était inspiré d'une histoire vraie.
J'ai bien aimé mais sans plus, je dirais.

J'aimerais bien savoir quel a été le succès réel du film.

Honte à moi, je n'ai vu aucun Equalizer... Pourtant c'est mon style de prédilection mais je vais réparer cette erreur, promis !

grigri a écrit:

J'ai failli pas le voir, mais son succès fait qu'il reste en salle longtemps.
D'ailleurs, il y avait pas mal de monde à la séance, même 5 ou 6 semaines après sa sortie.

J'ai beaucoup aimé.
Je trouve la production value complètement folle. Les costumes, les décors, c'est magnifique.
Énorme cast où tout le monde joue super bien, même 3 minutes pour certains guests.

Quelques scènes d'action vraiment d'anthologie. Je ne me suis pas ennuyé du tout.

J'avoue que je me souvenais plus trop de tout ce qui se passe dans le premier et de plus, toute la diégèse avec ses noms à coucher dehors et sa langue peu accessible font que je maîtrise pas tout. Mais ça s'apprécie quand même très bien.
Je pense savoir où l'auteur veut en venir et j'attends le troisième épisode avec impatience.

Je pense que revoir la trilogie d'affilé dans quelques années sera un vrai plaisir.

J'ao pas osé pour Dune mais tu viens de me donner envie. Je vais essayer d'aller le voir ce week-end.

Précisons que les 2 Dune, on part sur environ 6 heures

Tout ça, c'est bien joli, mais le vrai cinéma arrive, puisque le festival de Cannes, c'est dans quelques semaines.

Les films en compétition :

The Apprentice, d'Ali Abbasi
Motel Destino, de Karim Aïnouz
Bird, d'Andrea Arnold
Emilia Perez, de Jacques Audiard
Anora, de Sean Baker
Megalopolis, de Francis Ford Coppola
The Shrouds, de David Cronenberg
The Substance, de Coralie Fargeat
Grand tour, de Miguel Gomes
La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius
Marcello Mio, de Christophe Honoré
Feng Liu Yi Dai, de Jia Zhang-Ke
All We Imagine as Light, de Payal Kapadia
Kinds of Kindness, de Yorgos Lanthimos
L'Amour ouf, de Gilles Lellouche
Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde d'Emanuel Parvu
The Seed of the Sacred Pig de Mohammad Rasoulof
Diamant brut, d'Agathe Riedinger (premier film)
Oh Canada, de Paul Schrader
Limonov – The Ballad, de Kirill Serebrennikov
Parthenope, de Paolo Sorrentino
The Girl with the Needle, de Magnus Von Horn

Hors compétition :

Le Deuxième acte, de Quentin Dupieux (film d'ouverture)
Furiosa : Une saga Mad Max, de George Miller
Horizon, An American Saga, de Kevin Costner
She's Got no Game, de Chan Peter Ho-Sun
Rumours d'Evan Johnson, Galen Johnson, Guy Maddin
Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte

Ça manque de Coréens mais il y a quand même du lourd.

Il y a bien sûr plein d'autres œuvres qui seront présentées. Faut pas oublier que le marché du film a lieu en même temps pour presque et c'est un gros moment pour l'industrie.

Les chaînes comme Arte et France Télévisions en profitent pour diffuser des films primés ou non des anciennes compétitions, et c'est bien cool.

On aura notamment Drive my Car et Titane sur Arte.
Mais aussi France pour fatir ou Une vie cachée.

Et plein d'autres choses pour kinenveut comme un cycle sur Haneke.


Vivement les beaux jours  

Une année difficile est dispo sur Canal.
Je savais que les critiques étaient pas convaincues mais je voulais le voir quand même, ne serait-ce que pour son casting.
Je suis pas forcément fan absolu du duo de réalisateurs. J'aime beaucoup Le sens de la fête et Hors Normes mais le reste est sympa sans plus.

Disons qu'ils surnagent tellement par rapport à la médiocrité des milliards de comédies françaises surmoisies qu'on se tape tous les mois, qu'ils paraissent brillants.

Les acteurs sont, comme attendu, brillants. Jonathan Cohen est sûrement dans son meilleurs rôle. Il prouve qu'il sait faire autre chose que faire rire. J'en doutais pas un instant. Il vient du théâtre classique qu'il a longuement pratiqué et il a les armes pour.
Le rôle de Noémie Merlant est pas très bien écrit à mon avis. Je pense que son personnage est trop caricatural, même si à mon avis, les perso dont elle s'inspire le sont également.
Je pense qu'à l'écriture, ils sont passés en partie à côté de leur sujet.

De plus, il y a pas mal de scènes, de répliques censées être drôles qui tombent complètement à plat tant elles sont éculées, vues ailleurs mille fois. Au point que je me suis dit que c'était pas possible de les avoir mises...

Mathieu Almaric en striker, bien sympa.

Bref, c'est forcément décevant vu tout ce qu'on pouvait attendre du projet et des acteurs, mais ça se laisse bien sûr regarder.

On arrive à la fin du mois d'avril, donc un tiers de l'année, et le box-office US, c'est la catastrophe.
On vient de passer les 2 milliards mais avec une simple projection (x3 quoi), on n'est même pas au niveau de 2022.
Va vraiment falloir se bouger pour remonter tout ça.

Tár est disponible sur Netflix.

Les critiques étaient folles depuis le début et ça m'attirait pas du tout, j'avais vraiment l'impression de lire des critiques de mecs qui voulaient faire leur intéressant.

Je n'aime pas du tout Cate Blanchett et là, c'est 2h30 non-stop dans toutes les scènes.

Hé ben j'ai trouvé ça totalement brillant.

Cate Blanchett est complètement fabuleuse. Elle rate l'Oscar face à Michelle Yeoh, actrice que pour le coup, j'adore, mais je pense que c'est du vol. Je n'ai pas encore vu Everywhere... mais se dire qu'une histoire de quota dû jouer est sûrement crédible...
En tout cas, l'interprétation de Cate m'a vraiment impressionné.

C'est l'histoire d'une chef d'orchestre de renommée internationale. C'est un vrai portrait en profondeur et subtil.
Le début commençait très très mal et je me suis demandé où j'avais mis les pieds.
Puis ça se met en place et l'interprétation et la réalisation font que j'ai été subjugué jusqu'à la fin.
Pas mal de name dropping, il faut parfois s'accrocher pour suivre tous les détails, mais c'est tellement bien fait qu'on y arrive sans problème, sans trop connaître le milieu.

Il faut dire que j'ai adoré la réalisation. La photo est magnifique. Et c'est tellement bien filmé, avec des plans justifiés à chaque fois, des plan fixes, des petits plans-séquence quand il faut. Des plans sur les visages expressifs qui permettent de tout comprendre sans dialogue. Je suis ultra fan.
Avec en plus Noémie Merlant en striker ; je ne savais pas qu'elle parlait si bien anglais. Elle est décidément dans tous les bons coups.

J'aurais jamais misé sur ce film. Et pourtant, je suis totalement convaincu au bout de ces 2h30, encore une fois, malgré mon aversion pour l'actrice principale qui crève l'écran. À essayer absolument.

Adapté d'une nouvelle de Murakami, ce film a obtenu notamment le prix du scénario à Cannes et l'Oscar du meilleur film étranger.
Excusez du peu.
Et les critiques ont l'air aussi unanimes que dithyrambiques.

Hé ben, j'ai pas accroché plus que ça.

Déjà, c'est très long, 2h30.
Et il y a une part importante à la mise en abyme (une œuvre dans l'œuvre) et je me rends compte que je ne suis vraiment pas fan de ce procédé.
Surtout que là, c'est vraiment une part importante du film.

J'ai bien aimé le début et rapidement, c'est parti sur autre chose et j'ai pas vu le chef-d'œuvre que tout le monde décrit.
Au-delà du thème du deuil, c'est plutôt original, avec plein de sous-intriques pas communes.

Mais j'ai pas été transcendé.
Les acteurs sont très bons et ne jouent pas à la japonaise, même si on peut les trouver un peu monotones. Mais je pense qu'une heure de moins, ça aurait été pas mal.
Bref, déception car j'en espérais pas mal.

Un film sur la justice «restaurative», qui fait dialoguer criminels et victimes.

Casting complètement fou avec les meilleurs acteurs français. 3 de la Comédie française. Du lourd.

Et pour jouer des scènes poignantes. J'ai adoré du début à la fin. J'avais déjà beaucoup aimé Pupille de la même réalisatrice, mais là, c'est clairement un niveau au-dessus.

Quel plaisir de voir certains acteurs que j'avais pas vus depuis longtemps, jouer un truc solide comme ça.

Miou-Miou (mère de la réalisatrice au passage), excellente. Alors que j'ai l'impression qu'elle est pas mal méprisée.
Fred Testot m'a bluffé. Je me souviens d'une comédie consternante avec lui sur Netflix où j'avais pas tenu plus de dix minutes...
Et bien sûr, les autres habitués, Bekhti, Lellouche, Exarchopoulous... Et j'en oublie plein. Le bonheur.

Pour chipoter, le happy ending est peut-être un peu too much mais je veux bien croire que ça puisse se passer comme ça.
Et puis les mecs en prison s'expriment trop bien.

Mais à part ça, c'est un sans-faute.

Ça aborde tellement de sujet de société pas assez traités : le mal-être des victimes qu'on ne comprend pas, la récidive, la (non-)vie après la prison etc.
Y aurait tant à dire sur les thèmes abordés.

Brillant.

fatir a écrit:J’ai regardé Chien de la Casse, avec Anthony Bajon, Raphaël Quenard et Galatea Bellugi. C’est quand même bien génial. C’est le premier long-métrage de Jean-Baptiste Durand, et c’est du bon boulot. Le film présente  des défauts de débutant, mais j’ai vraiment accroché au concept. Raphaël Quenard est surexploité, littéralement, mais c’est vraiment ce qui fait la force du film, parce qu’on ne comprend pas trop dans quelle direction ça part, et au final, ce surjeu fait office de diversion pour laisser les enjeux philosophiques se dessiner. On est sur un traitement réaliste, presque voyeur, mais il y a une espèce d’incohérence dans les dialogues et les situations. Sauf que tout devient limpide quand on en apprend un peu plus sur les personnages. C’est vraiment bien foutu pour un film qui semble ne rien raconter au départ. À voir.

J'ai bien aimé.
Anthony Bajon a un rôle assez taciturne donc on ne voit pas forcément toute l'étendue de son talent.
Raphaël Quenard est bien sûr génial. Ce mec a une telle aura, un timbre de voix reconnaissable entre mille, ainsi qu'un phrasé... Bref.

Je voulais voir ce cinquième épisode au cinéma. Finalement, ça s'est pas fait et en fait, tant mieux.

En même temps, j'étais pas super confiant. Les retours étaient pas fous et surtout, j'ai été traumatisé par le 4ème. Mais vraiment.
Je considère les trois premiers comme des chefs-d'œuvre. Encore aujourd'hui.
Je trouve qu'ils ont bien vieilli.
C'est du pur cinéma des années 80 avec des scènes d'actions pas très réalistes bien sûr, mais tellement jouissives. Le charisme incroyable de Ford, les petits moments d'humour, les scènes mémorables...
Bref, je ne m'en lasse pas.

Ce cinquième épisode n'est pas honteux et a la chance de passer après le ratage total précédent. Forcément, il fait bonne figure.
Ça reste trop long et certains passages ne fonctionnent pas.
Heureusement, idée géniale d'embaucher Phoebe Waller-Bridge.
Mais se relation avec Indy n'a pas trop de sens, j'ai trouvé.
Le deaging est pas trop mal mais il y a encore du boulot côté yeux. Marrant de voir que même avec un budget à coup de centaines de millions de dollars, on a quelques passages qui font penser à des cinématiques de... Uncharted.

Le développement du héros vieillissant n'est pas aussi fantastique que ce que j'avais lu.
En fait, je crois tout simplement que continuer avec un Indy vieux n'était pas une bonne idée. Déjà en 2008. Alors 15 ans plus tard...

Tetsuo Hara nous gratifie de sa vision de Furiosa.

J'en entendais parler depuis longtemps, j'ai enfin vu Rashômon dispo sur Arte.

Je ne peux m'empêcher de comparer la réalisation avec celle de Voyage à Tokyo qui lui est postérieur de 2 ans.
Et ben, c'est beaucoup mieux. Plein de scènes d'action, ça bouge, j'aime beaucoup la musique que je qualifierais de très PierreEtLeLoup-esque. Dès le début, on a envie d'en savoir plus sur l'intrique. La charisme de Mifune est ouf. J'ai aussi beaucoup aimé les scènes de pluie.
Le film est assez court, moins d'1h30.

Par contre, j'ai été un peu déçu de certains éléments. J'en espérais mieux et je pensais que cette histoire de perspectives différentes serait plus réaliste et aboutirait à un twist percutent.
Je ne spoile pas mais en fait, ce n'est pas le but ou la morale du film qui est en fait plus subtile, plus... japonaise ?

J'ai bien aimé au global et ça reste un monument du cinéma à voir à mon avis.

J'en attendais beaucoup, Limbo est dispo sur Canal.

C'est très noir, très violent, très impressionnant. J'aimerais bien voir le making-of du film tellement on se demande comment ils ont réussi à faire ça.
Maintenant, même si j'ai beaucoup aimé et ai été tenu en halène tout le long, je dirais que j'en espérais peut-être mieux. L'histoire et son déroulement sont vraiment simples même avec une narration pas toujours linaire.

J'ai enfin vu le Cercle des Neiges, je le mets dans la catégorie j'ai bien aimé.

Un film de 2h24 qui passe hyper rapidement et étonnement, j'aurais aimé plus de dialogues, de questionnements voire d'intimités sur ces survivants.
Je trouve globalement que la prouesse de survivre 2 mois aurait mérité quelques longueurs de fond, surtout sur les nuits passées.

La dernière escapade est aussi assez vite expédiée, elle donne l'impression que les 2 mecs partent en rando et basta.

Sur les points positifs, visuellement c'est impeccable, je me suis tellement dis qu'au cinéma ça aurait donné une dimension totalement différente au film.

C'est clair.

Après, plus de longueurs, moi, ça m'a suffit comme ça. J'ai trouvé ça dur à regarder pendant les 2h24.

J'ai commencé à regarder Barbarella, qui est dispo sur l'appli Arte. Un bon film WTF comme les années 70 savaient en produire. Jane Fonda

Jamais vu. Mais ça m'intrigue.



J'en espérais pas grand-chose vu que les critiques semblaient unanimement tièdes.

Et c'est exactement ça. De gros moyens, John David fait le job. Emma est encore fraîche malgré la coiffure.

Mais le scénario, les perso, l'histoire, ça fonctionne pas du tout. Et c'est du vu mille fois ailleurs en mieux. On n'accroche pas du tout aux perso et donc évidemment, c'est mouif.

Anora remporte la palme d'Or 2024 contre tout attente. Cela dit, on a souvent des surprises et c'est tant mieux.

J'ai bien sûr pas vu le film mais je trouve ça intéressant à plus d'un titre.
Malgré une présidente directrice du très surcoté et pas terrible Barbie, malgré l'ambiance générale, malgré les tendances qu'on voudrait nous imposer, le film a l'air de comporter pas mal de scènes de sexe, tournées sans les fameux machins d'intimité pas mal à la mode et ils ont l'air de bien s'être amusés sur le tournage.
Peut-être que dans 20 ans, ils reviendront sur leurs déclarations mais en attendant, les faits sont là.

Tout ça me fait rappeler que l'être humain à un côté immuable et c'est un peu toujours les mêmes sujets qui reviennent. Malgré l'hypocrisie et les nouvelles morales à deux balles assez nauséabondes dont on nous rabat les oreilles tous les jours, finalement pas tellement de changements
Et c'est très bien comme ça.


Bon, ça se trouve, le film est pourri, j'en sais rien, mais je trouve le symbole fort.

Sans surprise, le nouveau Mad Max ne démarre pas fort aux US.
Les chiffres de 3 premiers films sont assez comiques. Le quatrième n'avait pas cartonné non plus. On verra où terminera le nouveau.

Une série plus culte que vraiment populaire quoi.